Rigaud
Mon coup de cœur pour Vaudreuil -Soulanges
J’avais deux ou trois ans quand j’ai découvert Vaudreuil-Soulanges.
Mes grands-parents maternels avaient acheté un chalet d’été sur ce qui est maintenant le Chemin de la Baie Quesnel.
Je me souviens des fraises jonchant le terrain devant le chalet. J’étais émerveillée.
Vers la fin de l’été, alors que nous retournions en ville, je me suis retournée pour regarder une dernière fois la rivière des Outaouais.
J’ai vu des moutons sur la rivière. Alors, dans mon cœur d’enfant, je me suis dit quelque chose comme: « Les citadins partis, la rivière peut revenir elle-même, dans son intégrité de rivière. »
Sans le savoir, j’étais tombée amoureuse de Terre-Mère. Et je dis merci à la région de Vaudreuil-Soulanges pour ce qui habite mon cœur depuis lors.
Un amour profond pour la Terre-Mère.
J’étais alors adulte. Le premier dimanche de notre arrivée à Hudson (entre Vaudreuil et Rigaud) en novembre 2003, je me lève et je vais à la porte d’entrée. Que vois-je? Un lapin qui regarde par la fenêtre.
« Quel magnifique accueil », me dis-je. Total émerveillement.
Moi qui avais vécu en ville toute ma vie, c’était la première fois que je voyais un lapin.
Les lapins sont devenus nos meilleurs amis, à mon mari et à moi.
Tous les animaux étaient bienvenus sur le terrain.
Une marmotte avait élu résidence sur le terrain. L’été, elle avait établi sa résidence dans un terrier sur la colline du terrain. L’hiver, elle avait établi sa résidence (elle hibernait) sous l’escalier de la porte d’entrée. Nous aimions cette marmotte.
Je me souviens, un de ces midis ensoleillés d’étés, d’avoir pris mon repas du midi dehors. Allez-vous me croire? Tout à côté de moi se trouvait une moufette avec ses deux petits. Je suis restée calme. J’ai mangé tranquillement mon repas. Les moufettes m’on regardée, sont aussi restées calmes en prenant du soleil.
Les oiseaux arrivaient sur le terrain au printemps. Je vous donne deux exemples :
Premier exemple : le rouge-gorge et sa femelle revenaient construire leur nid dans un endroit à l’abri des regards.
Deuxième exemple : les étourneaux revenaient aussi pour donner naissance à leurs petits. Le terrain était jonché de ces étourneaux grégaires qui leur montraient à manger.
Mon mari et moi les regardions, avec tant de plaisir. Merci, étourneaux.
La verdure, la rivière des Outaouais, et le ciel criblé d’étoiles. Le soir avant d’aller dormir, j’allais tous les soirs contempler le ciel. Souvent, je voyais la constellation de la Grande Ourse.
J’étais émerveillée. Je me rappelais la question d’Einstein et là je simplifie : « l’Univers est -il un ami ou pas ? » Je répondais spontanément : « Oui. »
Que dire d’autre que merci à Vaudreuil-Soulanges pour tant de découvertes et d’émerveillement à n’en plus finir?
Vaudreuil-Soulanges, partie intégrante de la Terre-Mère.
Vaudreuil-Soulanges, partie intégrante d’un mystérieux Univers en constante création et dont la substance même, je le sens de mon cœur, est faite d’Amour?
L’Amour est Tout.