Karisa Nadeau (12 à 16 ans)

Pincourt

Un jardin à notre image.

C’est dans les jardins que des semences sont semées, sont arrosées, où elles grandissent, deviennent de petites plantes, alors que l’on change leur contenant pour de plus grands et elles continuent à pousser. Ces nouvelles plantes, jeunes qui ont grandis et se sont enracinés dans leur jardin de Vaudreuil- Soulanges, veulent faire de la région un jardin propre à eux. C’est si tendrement que je me rappelle ce que j’ai aimé du jardin dans lequel j’ai grandi et c’est avec emballement que j’énonce les changements que j’aimerais pour celui-ci.

En premier lieu, les multiples évènements pour les familles et les jeunes, le libre accès à tous les livres que la petite moi désirait en plus des magnifiques jardins des villes de la région étant indéfiniment la source d’un émerveillement profond. D’aussi loin que je me souvienne, notre municipalité ne manquait jamais d’évènements à vivre en famille, de fêtes d’hiver, de concerts et d’évènements culturels en été ou de feux d’artifices, façon de ne pas s’ennuyer. En plus, nous avons la chance d’accéder à de nombreux espaces pour laisser s’exprimer tous nos artistes. Il serait difficile de ne pas mentionner nos bibliothèques publiques qui s’assurent de rassasier la faim de connaissances des gens de tous les âges.

Par ailleurs, manifestement, notre vision future pour le comté de Vaudreuil-Soulanges : des changements, des additions ou des faits dont on espère la continuité diffère d’un individu à un autre. En réalité, nos plantes, nos forêts ainsi que nos aires naturelles sont une signature, intégrale à notre territoire. Il faut donc s’assurer d’entretenir toute cette beauté demeurant sur notre territoire. De plus, qu’importe son appréciation pour la langue française, c’est une épreuve ardue de trouver une lecture jeunesse appropriée dans nos bibliothèques sans faire un minimum de recherche. Il faut laisser l’accès à la langue française ouvert, voir recommander des lectures francophones adaptées serait bénéfique à ce sujet.

Quoi qu’il en soit, pour Vaudreuil-Soulanges, j’aimerais conserver notre riche nature et rendre la littérature francophone moins difficile à rejoindre.