Élika Hébert (12-18 ans)

Saint-Lazare

Un soir de pleine lune, mon amie Alice et moi nous baladons à vélo. Nous avons prévu de passer la nuit à la maison Félix Leclerc. Une fois arrivées, nous nous rendons vers l’accueil, mais il n’y a personne. Par contre, nous voyons notre clé de chambre sur le bureau d’entrée. C’est bizarre.

  • C’est un peu étrange, non ? dis-je à mon amie.
  • Oui, c’est bizarre comme accueil, me dit-elle.
  • Ouhouh, dit une voix bizarre.
  • Tu as entendu ? chuchoté-je.
  • Oui, me répond-elle en tremblant.

La porte, qui était restée ouverte, se ferme soudainement, ainsi que les fenêtres. Mes jambes tremblent et je suis en sueur. Comment allons-nous sortir ?

  • J’ai une idée ! dis-je tout haut.
  • Quoi ? me répond-elle.
  • Peut-être que dans notre chambre il y a une fenêtre ouverte ! réponds-je avec un peu trop de joie.

Nous nous rendons dans cette pièce, mais malheureusement les fenêtres sont toutes fermées.

  • Oh non ! Il faut trouver une autre idée, dit-elle avec peur.
  • Élika ! Ta montre, tu peux essayer d’appeler des personnes pour nous aider, se réjouit-elle.
  • Bonne idée ! dis-je.

J’essaie d’appeler les urgences, mais rien.

  • Je n’ai pas de réseau.
  • C’était sûr.
  • Il faut encore chercher, on va trouver, nous encourage-t-elle.

Je crains de ne pas trouver comment sortir.

  • Peut-être que si on fouille dans notre chambre, on va trouver des indices et pouvoir sortir, me dit-elle, excitée.
  • Oui, bonne idée ! dis-je.

Nous nous rendons dans la chambre, et une fois arrivées, Alice s’exclame :

  • Fouille ce coin, et moi, je m’occupe de celui-là.

Nous commençons à fouiller et soudain mon amie s’écrie : J’ai trouvé !

  • Quoi ? réponds-je.
  • Il y a une trappe qui mène quelque part, se réexclame-t-elle.

Nous passons par la trappe et découvrons un passage qui mène à l’extérieur.

Nous décidons de rentrer chez nous à vélo, soulagées d’avoir réussi à sortir. 

Ouf ! Quelle aventure !