Damian Krastev (12-18 ans)

Vaudreuil-Dorion

Le mur inébranlable

Il y a quarante siècles, une guerre éclata entre les géants et les humains,

aujourd’hui connue sous le nom de « La Grande Guerre ». Ce conflit fut l’une des guerres les plus féroces à Vaudreuil-Soulanges.

Pour se protéger contre les attaques imminentes de l’adversaire, les hommes fortifiaient une muraille colossale. De leur côté, les titans taillaient des pierres pour les rendre cubiques afin de les utiliser pour pénétrer les défenses humaines.

Une fois que les géants eurent préparé suffisamment de projectiles, ils lancèrent leur première vague d’attaques. Elle consistait à jeter les roches vers le mur en essayant de le démolir. Même si leurs mains massives propulsaient les pierres avec une force incroyable, le mur restait debout, résistant aux collisions. Certaines des roches se coincèrent dans la pierre du rempart, mais la plupart s’écroulèrent sur le sol.

À l’autre bout du champ de bataille, les hommes se préparèrent à riposter avec des lances en obsidienne, assez acérées pour percer la chair des géants. À la suite de leur tentative infructueuse, les titans conçurent des catapultes pour projeter les

énormes roches au-dessus des fortifications des humains dans le but de les écraser. Cependant, au moment de l’attaque, les trébuchets lançaient les

projectiles si haut que les rochers volaient au-dessus de la forteresse entière et atterrissaient bien au-delà.

Alors que les pierres tombaient comme des météores, les humains enduisaient méticuleusement leurs lances d’une neurotoxine suffisamment puissante pour paralyser les géants. Une fois prêts à passer à l’offensive, les guerriers reçurent le

signal d’ouvrir le feu avec toutes leurs armes à distance. L’un après l’autre, les titans tombaient au sol, provoquant des vibrations aussi fortes que des tremblements de terre. Dès que le dernier des géants s’évanouit, les humains, vainqueurs de la

guerre, hurlèrent à l’unisson.

Pour célébrer leur conquête, les humains mirent le feu aux corps démesurés. Ils se tenaient tous au sommet de la muraille qui les avait protégés, regardant les

flammes s’élever jusqu’au ciel. De nos jours, quatre immenses cubes sont encore pris dedans le mur du centre de formation professionnelle Paul-Gérin-Lajoie.