Chantal Darcy (19 ans +)

Saint-Lazare

Le Mystère d’Alice

Il était une fois, dans la Ville de Vaudreuil-Soulanges, une dame qui adorait se promener dans les rues sinueuses. La dame, madame Darcy, adorait marcher tous les soirs sur le bord de l’eau dans les alentours de 21h30 dans la rue avoisinant la Maison Trestler. Elle pouvait se retirer du tourbillon de la vie de famille pour faire vivre ses rêves dans son imaginaire.

Madame Darcy, rencontrera tous les soirs lors de sa balade la petite fille aux cheveux roux et tâches de rousseur avec un air timide mais sympathique, mignonne. Au fil des mois, la communication et le lien de confiance s’installent. Un regard se transforme en sourire et le sourire en une salutation verbale et deux mois plus tard, elles se retrouvent sur le bord de l’eau à discuter.

Elles vivent des aventures et madame Darcy aime les belles conversations qu’elles ont car Alice, le nom de la petite rousse, l’aide à répondre aux questionnements que madame Darcy avait envers ses filles. Les mamans ont un rôle ingrat celui de vouloir faire du mieux que rendre les enfants automne de d’un bonheur continuelle. C’est très souvent Alice qui échangeait et répondait à ses questionnements.  Elles ne se parlaient pas de leur vie, c’est comme si elle voyait dans une autre dimension car même si madame Darcy se baladait dans la journée avec ses filles en bicyclette, elle ne voyait jamais la petite rousse. La petite est toujours habillée pareille,…

Madame Darcy, se demandait si la petite vivait dans la rue, si elle avait une famille,….. Elle était prête à lui poser ses questions car elle était prête à l’accueillir dans sa maison. Elle pose des questions et madame Darcy connaît maintenant sa maison. La petite reste flou dans les détails de sa vie de famille, elle dit qu’elle peut seulement sortir la nuit tombée car avant elle a trop de choses et de tâches à faire.  Elle lui dit qu’elle habite une grande maison au fond de la rue à laquelle elles donnent rendez-vous à tous sauf les soirées que madame Darcy a empêchées. Elle se sent mal quand elle ne peut y aller, elle n’est pas avec Alice assise une à côté de l’autre sur le banc mais Alice est bien dans sa tête. 

Après avoir cuisiné tous le matin, elle décide tout de suite après avoir mangé sa soupe dîner d’enfiler sont manteaux, sa tuque et ses mitaines pour aller lui porter des beignes. Noel apporte cette esprit de partage, d’amour,…, décide pour Noel d’aller lui remettre une fournée de beigne aux patates car Alice en parlait souvent des bons beignes de sa grand-maman. Elle a réalisé que la maison était abandonné, aucune décoration, l’entrée

Elle avait suffisamment de détails pour savoir quelle était sa maison. Une maison magnifique, centenaire, qui est en bon état, elle a eu un entretien constant tout en étant inhabitée car l’entrée n’est pas déblayée, aucune trace de pas se voit dans la neige seulement les empreintes de lièvres, de chats,…   Elle resta immobile devant la maison avec son panier de beigne dans les mains et comme si le temps s’était arrêté, elle restait immobile, son cerveau essayait de comprendre si elle avait bien écouté les six derniers mois toutes les informations que Alice lui avait partagé. Savait-elle trompé de maison. Pourtant la maison est blanche et bleu, elle avait des volants aux fenêtres bleues comme dans la description d’Alice. Au devant de la maison à droite avait le gros érable qu’Alice se plaisait dire qu’elle y grimpait pour lire des livres. Était-ce un mauvais rêve? Ce questionnement cessait lorsqu’elle entendit le voisin de gauche sortir ses poubelles. Elle s’approchait et lui demandait si des gens habitaient cette maison. Le monsieur meurtrie par l’âge mais avec un regard de sagesse et de tendresse lui mentionna qu’il vu simplement des hommes de maintenance prendre soin de la maison et du terrain mais jamais de familles et il habitait à cette maison depuis 30 ans.

Elle décide les jours suivants de faire des recherches car la conversation avec cet homme monsieur Lemay lui faisait douter de son état mental. Était-ce le fruit de son imagination?  Était-elle à ce point fatiguée pour imaginer ces rencontres, avait-elle à ce point besoin de s’enfuir?

Elle fait des recherches et apprend qu’Alice Trestler, qui était de son vivant la petite-fille cadette de Jean-Joseph Trestler. Catherine sa mère  était tombée amoureuse d’un commis du magasin de son père. Celui-ci, très mécontent de cette situation, tente de la déshériter, mais, suite à la mort de sa mère, elle revendique son droit à l’héritage. Elle gagnera son procès et obtiendra 20 000 $. C’est une somme considérable pour l’époque. Par la suite, elle vivra heureuse dans la Maison Trestler et aura beaucoup d’enfants, dont Alice.. Un vrai conte de fées. Elle adorait faire des beignes aux patates comme sa maman, la grand-maman D’Alice. C’était la recette de sa grand-maman. Une soirée Catherine épuisé partit le feu pour faire chauffer le chaudron d’huile mais elle s’endormit et personne ne se réveilla car maison prit en feu. Selon le mari de Catherine survécu car il était enrôlé dans l’armée, il était à la guerre. Il fit une énorme dépression, le village disait qu’il avait la mort dans l’âme. La petite Alice attend le retour de son papa sans réaliser que même si elle a 9 ans , la vie terrestre lui donnerait 109 puisque que 355 ans plus plusieurs générations son né et son enterrement.

Elle retourna le soir du 27 mars 2025 à 21h30 sur le banc. Elle était émue, déchirée car elle savait à l’intérieur d’elle que si voyait Alice elle devait tout lui dire pour qu’elle puisse partir vivre sous les étoiles au chevet de sa famille et enfin arrêter d’attendre. Que son vœux le plus cher serait exaucé car sa famille serait réunie et pourrait maintenant s’éteindre à tout jamais.