Caroline Chevrier (17 à 30)

Coteau-du-Lac

Ce que j’aimerais pour Vaudreuil-Soulanges

Un sourire, une accolade, un signe de tête… mon grand-père semblait connaître les gens de toute la région. Au resto du coin, à l’heure du déjeuner, il partageait un café avec des gens de sa génération. En fait, il partageait bien plus qu’un café. Il échangeait des nouvelles, tissait des liens dans sa communauté et il riait de bon cœur en ressassant certains souvenirs du passé. C’est ce que j’aimerais pour Vaudreuil-Soulanges. Un endroit où les gens sont « tissés serrés », où les habitants construisent un avenir commun, dans un coin de pays qui leur ressemble.

Une idée, un souhait, un espoir… le partage d’une culture diversifiée grandissant et s’épanouissant à travers les gens qui la nourrissent et l’entretiennent. Partager nos fruits et légumes dans un jardin communautaire ou un marché local, nos rêves autour d’une bière à la microbrasserie des Trois- Lacs, nos goûts autour d’un verre au vignoble des Cèdres ou notre histoire en visitant le phare de Coteau-du-Lac. Toutes les raisons sont bonnes pour se réunir autour de produits du terroir et de passions communes. Toutes les raisons sont bonnes pour apprendre à se connaître et à partager un bout de chemin.

Une anecdote, un conseil, une promesse… j’aimerais rencontrer les gens de ma région, ceux et celles qui la font vivre et l’embellissent. Ceux et celles qui font du vélo le long du canal Soulanges, qui font de la randonnée au Mont Rigaud ou qui passent leur dimanche après-midi à la bibliothèque communautaire. Dans ce coin rassembleur, nos différences forment notre richesse et nous amènent à sortir de notre zone de confort, à explorer, à découvrir et à vivre, passionnément.

Assise au resto du coin, je repenserai à mon grand-père et à la manière dont il rassemblait les gens. Un sourire, un signe de tête, une salutation… c’est peut-être le début d’une connexion avec d’autres gens de la région.

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