Gael Freulon-Dolbec (12-18)

Les Coteaux

Fleur et Derme

Une histoire ineffable d’une simple parcelle

C’est la Terre et l’eau qui me parlent et m’harcelle

Un stéréo qui gronde, cri gonflé comme un merle

Mœurs qui resonnent, dans la marelle des semelles

C’est la charade des samares, qui tombent et qui sèment

C’est une parade qui s’amarre à mon cœur d’essaim

C’est la fêlure des complaintes de l’eau contre la pierre  

C’est la voilure des bateaux qui tanguent, et qui percent

Les nuits sauvages qui engourdissent telle la flamme qui danse

La bulle noire estompées de nuages seuls, errance

Une lourdeur apaisante d’une nimbe orange

Comment la toile de la nuit peut-elle briller à outrance?

Sur les chemins des bicyclettes, on nous chuchote à l’oreille

Des mots purs, des mots perles, des mots exquis à la cannelle

Les crémaillères crissent, on laisse rouiller l’appareil

Bientôt nous roulerons, riant sous la garde du canal

Les drapeaux se lèvent, les sans-peaux se perdent

L’essence d’une symbiose entre fleur et derme

Les cordes affinées, les cornes abimées

L’usage d’une langue d’accent et de gré

L’usage d’une sangle, ceignant le brimé

C’est ce qui fait notre couleur, notre figuré

C’est ce qui fait la parure de nos décibels

Si belle notre région, notre légion de ciel

L’usage d’une sangle, ceignant le brimé

fait notre couleur, notre figuré

Merci!