Les Coteaux
Fleur et Derme
Une histoire ineffable d’une simple parcelle
C’est la Terre et l’eau qui me parlent et m’harcelle
Un stéréo qui gronde, cri gonflé comme un merle
Mœurs qui resonnent, dans la marelle des semelles
C’est la charade des samares, qui tombent et qui sèment
C’est une parade qui s’amarre à mon cœur d’essaim
C’est la fêlure des complaintes de l’eau contre la pierre
C’est la voilure des bateaux qui tanguent, et qui percent
Les nuits sauvages qui engourdissent telle la flamme qui danse
La bulle noire estompées de nuages seuls, errance
Une lourdeur apaisante d’une nimbe orange
Comment la toile de la nuit peut-elle briller à outrance?
Sur les chemins des bicyclettes, on nous chuchote à l’oreille
Des mots purs, des mots perles, des mots exquis à la cannelle
Les crémaillères crissent, on laisse rouiller l’appareil
Bientôt nous roulerons, riant sous la garde du canal
Les drapeaux se lèvent, les sans-peaux se perdent
L’essence d’une symbiose entre fleur et derme
Les cordes affinées, les cornes abimées
L’usage d’une langue d’accent et de gré
L’usage d’une sangle, ceignant le brimé
C’est ce qui fait notre couleur, notre figuré
C’est ce qui fait la parure de nos décibels
Si belle notre région, notre légion de ciel
L’usage d’une sangle, ceignant le brimé
fait notre couleur, notre figuré
Merci!